mardi 30 septembre 2008

Rentrée du Conseil Général: Audition de l'Inspectrice d'Académie

Le 19 septembre dernier Madame l’Inspectrice d’Académie est venue présenter la rentrée scolaire dans le Val d’Oise en séance publique. La situation décrite n’est pas tout à fait celle que peuvent constater les élus dans leurs cantons respectifs et de nombreux conseillers généraux sont intervenus pour marquer leur étonnement et leur mécontentement face à des situations difficiles sur l’ensemble du département.

J’ai soulevé pour ma part deux problèmes qui ont d’ailleurs été évoqués par d’autres collègues :

- la multiplication des heures supplémentaires a un effet pervers sur les conditions d’exercice d’un certain nombre d’enseignants du secondaire. Les fameux « Blocs de Moyens Provisoires » qui permettent d’assurer les heures non couvertes par les titulaires de postes voient leur nombre d’heures diminuer obligeant ainsi les enseignants nommés sur ces BMP à exercer de plus en plus sur deux voire trois établissements.

- De grosses inquiétudes pèsent sur l’école maternelle et les récentes déclarations de Monsieur DARCOS ne sont en rien apaisantes : « confier à des Bac + 5 la surveillance de la sieste ou le changement des couches, c’est du gâchis».

La scolarisation des enfants dès l’âge de 3 ans est une exception française dans le paysage scolaire européen, la crainte est de voir l’État se décharger une nouvelle fois sur les communes de l’accueil des tous petits jusqu’à 5 ans.

Madame CHRISTIN nous a donné l’assurance que rien ne menaçait l’école maternelle. A suivre donc.

J’ai d’autre part informé Madame l’Inspectrice, comme l’avait mon collègue Dominique LESPARRE, Maire de BEZONS, quelques instants auparavant, de la désobéissance de la ville de TAVERNY quant à l’application du droit d’accueil dans les écoles de la ville les jours de grève ou d’absence prévisible des enseignants. Le service minimum dans un service public d’État doit être à la charge de l’État, pas des collectivités territoriales !

Le 17 octobre prochain, le Conseil général recevra Monsieur le Préfet du Val d’Oise. Je ne manquerai pas de l’interroger sur le point de vue de l’État quant au devenir de la Plaine de Pierrelaye.

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